Pointa

La cité est très ancienne, bien avant l'empire de Sumerlane, des textes parlent d'un village de pécheurs installé à l'embouchure de l'Enfé. L'empire de Sumerlane lui donnera le nom de Pouch, qu'elle gardera jusqu'en -2241. L'empire des mores prendra le contrôle de la cité et la rebaptisera Pointa. Nom qui ne changera plus.


L'empire des mores fit construire un phare au bout de la cité afin de rendre la navigation sur l'embouchure du fleuve plus facile. Sa construction fut réalisée par l'architecte Phene qui souhaitait faire une oeuvre qui dure et il a réussit parfaitement. Plus de 6000 ans après, le phare est toujours le même et fonctionnel. Son architecture est admiré et c'est une attraction culturelle de la ville.


En 3906, pendant la guerre des maîtres, Pointa passera de la main de l'empire des mores à l'Empire. La cité très loin de la Capitale intéressera pas l'empereur dans un premier temps. Son engouement pour les cités de l'Est changera le statut de Pointa qui deviendra l'un des principaux ports de l'Empire en 3931. En 3960, le prince Gaumadras valorisera encore un peu plus le port en augmentant les échanges commerciaux avec l'Ando-Saol.


En 4190, le chevalier de la justice Baduis quittera les souterrains de l'Empire pour venir s'installer à Pointa avec ses chevaliers fidèles. Pendant les vingt années où il restera dans la cité, Pointa sera totalement restauré pour devenir la cité que l'on peut admirer aujourd'hui.

Le phare est une vaste tour ronde aux murs épais. Le haut de la tour s’est écroulé, laissant ainsi le phare à ciel ouvert. Ce phare souvenir de l’ancienne puissance terrestre et maritime de l’empire des mores, est un lieu de promenade. Apprécié pour sa vue… couché de soleil ou même simplement les brumes se dissipant de façon presque magique chaque matin pour se reformer à l’approche de la nuit.

Il est séparé en deux zones : Au Nord, les docks de l’empereur qui peuvent recevoir deux bâtiments de la flotte de l’empereur ou d’un de ses chevaliers. Il faut bien préciser que la présence d’un tel navire dans la cité est très rare. Au sud, un vaste emplacement pour le débarquement des voyageurs ou des navires marchands. Les voyages entre Chido et Pointa sont d’une très grande banalité. Les miliciens en charge de surveiller le port ne prennent même pas la peine de surveiller les navires ou les personnes arrivants en ville. Ils se contentent de régler les litiges lorsque l’ambiance s’échauffe un peu trop, ce qui est une chose courante dans un port après quelques pintes aient chauffé un peu les esprits.

Un quartier sale et mal odorant, toutes les activités de la cité se mêlent ici. Des tanneries, des fabriques de papiers, des forges… enfin toutes les activités qui laissent une odeur dans l’air. Même les quelques entrepôts de pécheurs qui revendent là ce qu’ils ont pêché en mer chaque jour ne représentent pas la pire odeur du lieu. Bien que sale, c’est le quartier actif de la ville et chacun est bien obligé d’y passer pour y faire des affaires. Le quartier porte le nom de Phene qui fut selon les écrits historiques de l’empire more l’architecte du phare.

Un quartier impérial comme tant d’autres. Tout à fait engageant pour tous les visiteurs qui savent très bien ce qu’ils vont y trouver. Tavernes, auberges, garnison de l’empire, le palais du chevalier qui dirige la cité. C’est ici que l’on trouve les différents édifices concernant la culture et la politique. On y trouve des propriétés richement décorées accolés à quelques parcs qui feraient presque oublier la présence de la mer.

Ce quartier ressemble à un petit village typique de pêcheurs en son centre. Tout autour de ce centre presque historique, malgré qu’il ne soit pas s’y ancien que cela, des demeures en pierres blanches se sont construites petit à petit, selon la seule envie des architectes. On retrouve ici une majorité de demeure et quelques auberges pour les voyageurs. Baduis fut le chevalier de la justice qui s’opposa aux ordres de son empereur. Il força des pêcheurs à venir s’installer ici, puis au fil des ans il créa cette cité de toute pièce en donnant des logements à ses chevaliers qui avaient besoin de prendre leur retraite. C’est pour cette raison que le quartier résidentiel regorge de demeures aux architectures différentes suivant les origines des chevaliers et des pêcheurs forcés d’exercer leur métier ici.

Une gigantesque muraille édifié dans la plus pure tradition de l’Empire afin d’endiguer toutes les attaques terrestres que pourrait subir la ville. Les Poinniens (habitant de la Pointa) ne se sont pas sots malgré tout, ils savent qu’ils ont plus à craindre d’une invasion de leur cité par le port que par la terre

[b]La poste[/b]


Situé dans le Quartier impérial, c'est une modeste demeure reconverti en poste pour la cité. Le lieu n'a rien de particulier et peu d'historique.


L'ancienne poste se trouvait proche du port, mais fut emporté par un incendie plusieurs années auparavant. Cette nouvelle poste devait être un lieu provisoire, mais qui commence à durer.

[b]La villa des Stivens[/b]


La villa des Stivens est une des plus vastes demeures de la cité. Les ancêtres des Stivens font partie d'illustres lignées remontant à l'origine de l'Empire. D'éminents chevaliers furent issus de leurs rangs, conférant aux Stivens un renom au sein de toute la chevalerie.


Le chevalier Alvigoth Stivens semble disposer d'une fortune importante. Les gens du peuple pensent qu'il a des intérêts économiques dans diverses affaires lui permettant de conserver un train de vie seigneurial, car le commerce de la cité n'est plus aussi important qu'avant.


Il est de notoriété publique que le chevalier Alvigoth Stivens, est un fervent partisan des héritiers. On le soupçonne d'avoir usé de son argent pour faire reconnaître Pointa comme la meilleure cité pour débuter la quête des héritiers.


Il est effectif que le chevalier ait quelques placements réalisés dans diverses entreprises mercantiles, mais il s'agit d'une façade qu'un marchand suffisamment curieux serait à même de relever. Malgré cela, nul ne connait la vraie source de la fortune de ce personnage.